Tout savoir sur la déviance psychologique

Pour vivre en communauté, l’Homme a défini des normes afin de garantir la paix et l’harmonie. Celles-ci fonctionnent comme des ancrages pour limiter les mauvais comportements et préserver les bonnes mœurs. Cependant, certains individus ont une tendance naturelle ou acquise à s’écarter de ces règles préétablies et fonctionnent suivant leurs propres logiques. Ils sont qualifiés de sujets pervers ou déviants. Même si les cas de déviances s’observent depuis longtemps, le phénomène semble encore méconnu.

Qu’est-ce que la déviance psychologique ?

En sociologie, la déviance se définit au sens large comme la transgression d’une norme établie. Ce qui veut dire que pour parler de déviance, il faut impérativement réunir deux éléments : l’existence d’une norme et l’adoption d’un comportement donné. La notion de perversité ou de déviance diffère donc selon la société et l’époque considérée.

Les personnes déviantes sont celles dont les comportements ou les apparences s’écartent de ce que la société dans laquelle elles évoluent qualifie de normal. Ces individus sont donc différents des gens « normaux ». Ils ont leurs propres conceptions de la vie, de leur corps et de leurs désirs.

Quels sont les différents types de déviances psychologiques ?

Les déviances psychologiques se déclinent sous diverses formes plus ou moins graves. Il y a par exemple la linquance qui désigne des personnes non conformistes qui transgressent des normes dont elles admettent pourtant la validité. Les délinquants ne sont pas les seuls déviants puisqu’il y a aussi les pervers.

La perversion ou paraphilie désigne les pratiques sexuelles considérées comme hors norme dans la société. Ces formes de sexualité peuvent être répréhensibles ou non. Parmi les actes sanctionnables, se trouvent : la pédophilie (acte sexuel avec des enfants), le viol, la nécrophilie (avec des cadavres) ou la zoophilie (avec des animaux). Au nombre des formes de sexualité atypique, mais tolérable, on distingue : le fétichisme, le sadomasochiste, la sodomie, etc.

Les troubles du comportement sont aussi une forme de déviance. Cependant, même si les personnes qui en souffrent ne respectent pas les lois sociales, cela relève beaucoup plus de leur état mental pathologique. Les marginaux sont également considérés comme des sujets anormaux. Non seulement ces personnes ne suivent pas les règles établies, mais en créent de nouvelles et les proposent aux autres.

Quels sont les facteurs qui peuvent conduire à la déviance chez des individus ?

Il existe de nombreuses approches qui expliquent pourquoi des individus peuvent adopter des comportements déviants. Selon la sociologie, les comportements anormaux s’expliquent par la manière dont sont formées les structures sociales. Pour la biologie, les déviances psychologiques auraient plutôt des causes génétiques et/ou physiques.

En ce qui concerne la psychologie, les approches sont différentes. Trois différentes théories expliquent l’origine des comportements atypiques chez des sujets.

La théorie psychanalytique

D’après Sigmund Freud, tout Homme a naturellement des pulsions et des tendances criminelles qui sont réprimées dans l’inconscient ou par les mœurs. Une personne mal intégrée à la vie en communauté peut développer des troubles qui le poussent à manifester ces impulsions. Lorsque l’individu les manifeste uniquement vers l’intérieur, il devient névrosé. Par contre, si le sujet extériorise ses pulsions, il devient un criminel.

La théorie du développement cognitif

Cette théorie soutient que la façon dont les personnes organisent leurs pensées autour de la loi et l’éthique définit si elles auront ou non des comportements immoraux. Le psychologue Lawrence Kohlberg estime que les hommes grandissent en acquérant trois niveaux de raisonnements moraux.

Il s’agit du stade pré-conventionnel, du stade conventionnel et du niveau post-conventionnel. Ce dernier s’atteint au début de l’âge adulte et représente une conscience mature capable de dépasser les conventions sociales. Lorsqu’un sujet reste bloqué dans l’un des deux premiers stades de développement moral, il devient inévitablement un déviant ou un criminel.

La théorie de l’apprentissage

La théorie de l’apprentissage explique que le comportement déviant d’un individu est appris et maintenu par d’autres personnes sur la base des conséquences et des récompenses engendrées par l’acte posé. Prenons l’exemple dans lequel un enfant voit un homme voler un bien sans être arrêté ou incarcéré. L’enfant verra donc non seulement que l’homme n’est pas puni et en plus, il est récompensé en obtenant l’article volé. De ce fait, le spectateur de la scène sera certainement plus amené à voler des produits, s’il veut en être propriétaire.

exaronews
Je suis le créateur du site Exaronews.com. Je possède déjà quelques autres sites d'actualité et me passionne pour la liberté de la presse depuis que je suis en âge d'écrire sur les magazines participatifs.

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