Choix de l’essence, taux d’humidité des bûches, qualité des pellets, type d’appareils de chauffage, quels sont les gestes à adopter pour se chauffer au bois en étant le plus respectueux possible de l’environnement ?
Quelles sont les principales causes de la pollution liée au bois de chauffage ?
On le sait, les foyers ouverts sont à l’origine des dégagements de gaz nocifs et de particules fines qui sont régulièrement montrés du doigt à chaque début de saison hivernale. Ceux-ci tendent heureusement à disparaître au profit d’équipements bien plus performants.
Pour autant, il ne faut pas chercher là l’origine des hydrocarbures aromatiques, du monoxyde de carbone et des particules fines rejetés dans l’atmosphère. En effet, ceux-ci sont produits principalement lors du premier quart d’heure suivant l’allumage de l’équipement ou la recharge en combustible.
En effet, paradoxalement, alors que le bois est une énergie verte et renouvelable, plusieurs situations peuvent engendrer une pollution :
- l’essence de l’arbre : les principaux responsables sont les résineux comme le pin ou le sapin. Toutefois, le chêne fait également figure de mauvais élève. A l’opposé, parmi les essences les moins polluantes lors de la combustion, on trouve le charme et l’hêtre ;
- le taux d’humidité : non seulement brûler une bûche qui n’est pas suffisamment sèche est moins efficace pour se chauffer, mais en plus cela libère des polluants dans l’atmosphère. Pour maîtriser votre facture énergétique tout en réduisant votre impact environnemental, il est donc recommandé d’acheter un bois dont le taux d’humidité est inférieur à 25% en se fournissant chez un professionnel de la filière bois énergie près de chez vous par exemple sur https://www.lemarchedubois.com/trouver-son-fournisseur-de-bois-de-chauffage.html ;
- le ramonage : même s’il est rendu obligatoire tous les ans par les compagnies d’assurance, de nombreux particuliers ne procèdent pas assez régulièrement au ramonage du conduit d’évacuation, provoquant la libération de « goudrons » dans l’air ;
- un allumage mal effectué : dans le cade des bûches traditionnelles, l’allumage doit impérativement se faire à l’aide de petit bois placé sur le dessus ;
- la qualité des nouveaux combustibles : les pellets et les bûches compressées commercialisées en France n’ont pas toutes les mêmes caractéristiques. Les moins chères contiennent plus de résineux contrairement aux plus qualitatives.
Privilégier les circuits courts et l’approvisionnement local
Toute sa vie, l’arbre piège le CO2 atmosphérique. Grâce à la photosynthèse, il casse la molécule de dioxyde de carbone pour utiliser le carbone et rejeter de l’oxygène. Lors de la combustion du bois, ce CO2 est de nouveau dans l’atmosphère. Ce cycle est totalement vertueux et cela ne contribue pas au réchauffement de la planète contrairement au transport des marchandises.
C’est pourquoi, il est essentiel de se fournir en local. Les professionnels de votre région priorisent les circuits courts et se fournissent auprès de massifs forestiers gérés durablement en France. Deux points très importants qui contribuent à limiter les émissions nocives pour la planète. De fait, le bois n’est pas seulement une énergie renouvelable, c’est également une énergie verte, ce qui fait toute la différence.
Enfin, si votre équipement commence à dater, le renouveler permet de considérablement réduire les émissions polluantes tout en bénéficiant de performances énergétiques bien meilleures. Certaines communautés de communes, parfois des départements, proposent des aides financières si vous renouvelez un appareil peu performant. Renseignez-vous !