Aujourd’hui, l’alcool est la première cause des accidents mortels sur les routes. Un peu partout dans le monde, il est responsable d’un accident sur trois. Autrement dit, il représente encore plus de danger par rapport à l’excès de vitesse. En tant que substance psychoactive, l’alcool n’est pas compatible avec la conduite. Cependant, nombreux sont encore ceux qui en consomment alors qu’ils doivent conduire après. Il faut savoir que dès le premier verre, les effets de l’alcool peuvent déjà se ressentir. Quels sont les effets produits sur l’automobiliste en cas d’alcool au volant ? On vous dit tout ce qu’il y a à savoir sur le sujet dans cet article.
L’alcool au volant : quels sont ses effets ?
L’alcool est un produit psychoactif qui peut avoir des effets immédiats. Mais ces derniers varient en fonction du dosage. Avec une dose faible, on peut ressentir une sensation de détente, d’excitation et d’euphorie ou encore une réduction du champ visuel. Par contre, avec une dose forte, les choses deviennent plus sérieuses. En effet, l’alcool peut provoquer l’ivresse, une mauvaise coordination des mouvements, un état de somnolence, des pertes de mémoire, etc. À très forte dose, les choses peuvent s’empirer. On risque le coma éthylique, voire la mort. Avec tous les effets de l’alcool qui viennent d’être cités, il y a des personnes qui s’entêtent encore à conduire. Associé au volant, l’alcool baisse la vigilance du conducteur. Les réflexes de ce dernier vont également diminuer et son temps de réaction va augmenter. Bien évidemment, son comportement va complètement changer. Le conducteur risque de rouler très vite et de doubler sans la moindre visibilité. Dans certains cas, il y a des conducteurs ivres qui deviennent agressifs. Ce qui favorise la tendance auto destructrice. En cas d’accident, le conducteur risque une amende ou un emprisonnement. Mais pour alléger la peine, il est conseillé de faire appel à un avocat spécialiste en droit routier. Pour en trouver, il suffit de chercher avec les bons mots-clés sur internet (ex : avocat en droit routier Paris, avocat alcool volant Marseille).
L’alcool et le volant : deux choses qui ne vont pas ensemble
En consommant de l’alcool au volant, le conducteur sera complètement inapte à réagir. Il ne sera pas capable d’effectuer les manœuvres rapidement. Comme cité ci-haut, il sera victime d’un trouble de la vision. En effet, sa vision binoculaire sera perturbée. Il peut par exemple freiner brusquement ou trop tard. Ce qui mettra en danger sa vie ou celle des autres automobilistes. Incapable d’interpréter les informations visuelles, son cerveau risque de lui jouer des tours. Enfin, selon les chercheurs, la consommation d’alcool peut diminuer la résistance à la fatigue. En effet, la sensation d’excitation laisse sa place rapidement à une sensation de lassitude et à la somnolence. Il faut savoir que plus le degré d’alcoolémie est élevé, plus les effets augmenteront. Avec 0.2 g/l, soit un verre, la sensation d’euphorie prend place très vite. À 0.3 g/l, le conducteur devient moins vigilant et résiste peu à la fatigue. Il commence également à avoir du mal à coordonner ses mouvements. Enfin, à 0.5 g/l, soit deux verres, il perd sa capacité de réaction, les troubles de vision prennent place, etc. En somme, il n’est pas prudent de conduire après avoir bu de l’alcool.