L’économie new-yorkaise, londonienne ou encore celle de Hong-kong a longtemps suscité des admirations et des interrogations. Si aujourd’hui, on a tendance à penser que l’activité économique mondiale est surtout accentuée dans ces pays, c’est surtout parce que la finance au Moyen-Orient est bien souvent prise à la légère. Cette partie du monde peut même être considérée comme un eldorado pour certains investisseurs. Voici tout ce qu’il faut connaître sur la finance du Moyen-Orient.
La finance au Moyen-Orient, une économie diversifiée
Le Moyen-Orient étant composé de plusieurs pays, la finance générale de la région reste diversifiée selon les réalités économiques de chaque nation. Ainsi, le Produit intérieur brut varie d’un pays à un autre. L’Arabie saoudite est la nation qui possède la plus grande valeur de Produit intérieur brut.
Par ailleurs, plusieurs activités participent à la vie économique du Moyen-Orient. Il s’agit entre autres de la production de l’hydrocarbure, l’agriculture, le commerce, le tourisme puis les nouvelles technologies.
La finance au Moyen-Orient, une économie axée sur le commerce du pétrole
Le Moyen-Orient reste l’un des piliers sur le plan mondial de la production et l’exportation de l’hydrocarbure. Les pays producteurs forment l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole.
D’après les statistiques, une part de 45 % des recettes publiques de l’Arabie saoudite est issue de l’exploitation des gisements de pétrole. Plus de la moitié du PIB national (55 %) et la quasi-totalité des exportations sont liées au commerce du pétrole.
Quelques chiffres sur le PIB dans les pays du Moyen-Orient
L’Arabie saoudite est le pays ayant le plus grand PIB d’une valeur de 646, 4 milliards de dollars en 2016. L’Iran lui succède avec un Produit intérieur brut de 394, 4 milliards de dollars. Les Émirats arabes unis disposent la même année d’un PIB de 348, 7 milliards de dollars. L’Égypte est le prochain pays sur la liste avec un PIB de 336, 3 milliards de dollars.
Au niveau du Produit intérieur brut par habitant, la réalité est toute autre. En effet, c’est le Qatar qui vient en tête de liste avec une valeur de 50 330 dollars par habitant. Ensuite, il y a les Émirats arabes unis avec un PIB de 37 623 dollars par habitant. En troisième position, il y a l’Israël qui enregistre un Produit intérieur brut de 37 293 dollars par habitant.
Le secteur privé dans l’économie du Moyen-Orient
Avant la fin de l’année 1990, l’État s’occupait de répartir aux populations les revenus issus de la production d’hydrocarbures. Avec le contrechoc pétrolier a eu un fort taux de chômage et une baisse des rentes d’hydrocarbures. Une baisse considérable des revenus de certains pays du Moyen-Orient est alors constatée.
C’est alors qu’il est mis en place un système de secteur privé pour prendre le relais des activités pétrolières de la région. Très vite, on note la présence de nouveaux investisseurs et une forte urbanisation qui permit de booster également les activités du domaine immobilier. Pour encourager les investisseurs, les conditions d’imposition sont allégées. Ce n’est donc pas un hasard si les pays du Golfe attirent la grande majorité des hommes d’affaires.